Il n’est pas si facile de sortir de sa zone de confort…
Avez-vous peur de la nouveauté ?
Comment font ces gens pour qui non seulement tout va mais que rien n’effraie ? Si l’on en croit les coach, les sciences, il ne s’agirait que d’une question de vibration. En somme plus nous sommes confiants et nous attirons la réussite, plus nous sommes peureux et nous attirons ce que nous redoutons.
En réalité, le peur du renouveau, de l’inconnu effraie puisque nous ne savons pas ce qu’il se cache derrière tout cela. Nous redoutons le pire. Nous redoutons d’avoir commis une erreur, de nous être emballés, bref… Nous avons peur. Cela joue inconsciemment sur notre comportement, notre adaptation et notre réactivité.
Pour avoir connu assez souvent ce genre de situation inconfortable, je peux témoigner sur le fait que plus nous avons des appréhensions, plus l’adaptation est difficile. Plus nous y allons « à reculons » et plus le « démarrage » se fait difficilement. Fort heureusement pour moi, je n’ai connu que deux situations comme cela et fort heureusement (encore) pour moi mon caractère m’a aidé à dépasser cela.
Créons-nous cette mal-adaptation ?
Possible. Mais il me semble que tout ne vient pas de nous. Il se peut que cela provienne également de l’extérieur (équipe qui n’accueille pas, mauvaise ambiance, stress extérieur) et renforce ce sentiment d’insécurité.
Pour l’avoir expérimenté, je sais combien est pesant une situation comme telle, et plus encore lorsque nous sommes coincés dans un contrat. Pour le coup, le confinement a été une bénédiction puisque j’ai pu prendre mes distances et me créer mon espace à moi et ne travailler qu’avec « les bonnes personnes ». Aurais-je dû censurer cette phrase ? Peut-être… Mais cette bienséance trop bien-pensante m’exaspère et il est temps de mettre en lumière ce qui mérite d’être amélioré.
Que faire quand nous l’entretenons ?
Je vous dirai bien de prendre votre mal en patience mais en réalité ceci provoque un mal grandissant.
Et si le mal provenait en réalité d’un message de votre inconscient vous invitant à vous « recycler » dans un domaine professionnel qui vous corresponde davantage ? Peut-être, est-ce le signe qu’un nouveau départ est fait pour vous dans un milieu dans lequel vous pouvez vous épanouir?
J’ai franchi ce cap. Je veux dire, j’ai fait une formation professionnelle pour évoluer professionnellement et je ne le regrette absolument pas. Certes, cela demande du travail et de la volonté, sans compter la remise en question et le travail effectué concernant le bilan de compétences, les doutes à surmonter (et à braver les critiques extérieures).
Un conseil ?
Jouez-là selon la lifestyle YOLO (you only live once). Si vous croyez en vous, en votre projet, vous avez tout à gagner.
Camille Victoria B
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