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  • Photo du rédacteurCami B

Page blanche

Vraiment?

Photo de Isaque Pereira sur Pexels.com

En avez-vous été victime?

Ce n’est pas que je ne sais pas quoi écrire ni comment l’écrire, il s’agit plutôt d’un manque de temps.

Manque de temps car il faut courir après le temps et voilà que survient la page blanche! Blanche car je n’ai pas écrit depuis un moment et que je me dis qu’il faut rattraper ce temps qui s’avère à mes yeux perdu.

Et pourtant, l’est-il réellement?

“Ce n’est pas la page blanche, c’est le manque de temps…”

Qu’en est-il du temps? Court-il après nous?

J’aime penser que si je suis le lapin dans Alice in Wonderland, le temps est alors la chenille qui de manière éphémère passe. Et si en réalité, ni l’un ni l’autre n’existait, mais que chacun y trouvait son propre rythme… Je crois que je tiens là ma vérité.

La page blanche n’est alors plus une angoisse mais un refuge dans lequel ma pensée prend forme et se métamorphose. La pensée évolue pour atteindre cette presque perfection qui permet, me permet, d’avancer. Celle-ci trotte dans l’esprit jusqu’à ce qu’elle se fasse oublier…. Alors je la garde et l’écrit car cet instant de réflexion ne reviendra plus ou du moins plus comme aux premiers instants. Ecrire pour saisir la pensée comme à la manière des photographes qui figent un instant qui ne reviendra plus jamais.

Ma page blanche se joue du temps et de cette course qui va toujours plus vite.

Prendrez-vous le temps?

Apprendre à ralentir c’est aussi une autre façon de progresser.

On relève la tête et on prend de la distance sur ce qui a été accompli. L’a-t-il été fait de manière juste? En sommes-nous satisfaits? Tant de questions qui me hantaient et puis, il y a ce jour où j’ai décidé de prendre le temps.

Prendre le temps d’apprivoiser ce qui auparavant me terroriser.

Je ne dis pas que j’en suis immunisée, je dis juste que je prends le temps d’analyser pour trouver une solution.

Moi, la page blanche et le temps

Ou plutôt, moi qui relativise face à cette page qui attend que la plume pose par écrit les pensées, les réflexions, les doutes, les peurs et les colères. Moi qui me laisse apprivoiser par le temps qui autrefois me courait après alors que je pensais lui courir après. Car la morale de cette histoire est que je cours bien plus vite que le temps !

Je l’ai rencontré un jour ou plutôt un homme sage me rappeler que ne pas profiter du temps n’était que le gâcher.

Camille Victoria B.

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