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  • Photo du rédacteurCami B

L’espoir fait-il vivre ?

Dans la légende de Pandore, après avoir laissé échappé tous les maux, seul reste l’Espérance…



L’espoir, source d’espoir ou de désespoir…


Je ne me souviens plus le nombre de fois où j’ai à la fois expérimenté l’espoir, cette vive énergie qui me pousse à tout accomplir, et dans le cas contraire le désespoir, où cette énergie mortifère et lourde m’a a contrario poussé à tout abandonner.

Je me suis souvent posée une multitude de questions concernant l’espoir, si cette énergie, liée à la créativité, était intimement liée à notre instinct de survie ou à notre ego. Plus les expériences se sont accumulées et plus l’hypothèse d’une réponse simple et naturelle s’est transformée en une quête bien plus complexe à analyser.


L’espoir comme miroir de notre ego


L’ego nous pousse trop souvent à nous réaliser dans le seul et unique but de montrer et de prouver notre valeur.

Il n’est en soi pas un mal, et comme me l’a dit une personne chère à mon cœur, l’ego est comme n’importe quel défaut… Une qualité mal employée. De sorte que, dans ce cas-là, l’ego et l’espoir agiraient ainsi comme un coach afin de nous aider à dépasser nos limites.




Ce n’est alors que lorsque l’on privilégie nos propres intérêts, que l’ego et l’espoir deviennent pervertis. A écrire ces mots, je me rends compte que toutes ces petites choses qui nous permettent de nous réaliser sont donc à prendre avec des pincettes et à ne pas « dépasser les recommandations » pour ne pas entacher notre karma.


"Aurions-nous alors besoin d’un mode d’emploi afin d’user au mieux l’espoir et d’en faire ressortir tous ses bienfaits ?
Aurions-nous donc le besoin d’être guidé dans notre mission, dans notre réalisation afin que l’espoir puisse conserver toute sa magie et ses conseils?"

Si l’espoir nous était enseigné, comme une continuité de notre instinct


Je vous expliquais plus en amont, que l’espoir était à mes yeux à la fois un coach servant notre ego mais également ancré à notre instinct.

Plus mon analyse se forme et plus je pense que l’espoir est en réalité une partie de notre instinct. Notre instinct, qu’il soit instinct de survie, instinct et intuition, nous amène toujours à ne pas abandonner et à adopter une posture de protection. Nous sommes programmés pour avancer, pour agir et permettre la pérennité de ce que nous sommes.

Et pourtant, l’espoir dans des situations compliquées est ce qui nous pousse, nous engage à ne jamais abandonner, à ne pas baisser les bras. Face à l’adversité, à la difficulté quelle qu’elle soit, notre instinct nous dictera toujours d’avancer.




"Je pense fortement que l’espoir fait parti intégralement de notre instinct et que l’un ne peut être sans l’autre."

Il y a toujours en nous cette part qui attend et espère toujours un meilleur, un dénouement heureux. Peut-être sommes-nous alors conditionnés et programmés pour vivre heureux ? Mais qu’est-ce donc le bonheur dans ce cas ? Serait-ce cette quête éternelle du bonheur dans laquelle tous nos espoirs reposeraient ? Ou serait-ce alors une illusion de notre part ? Il me semble que la frontière est mince et qu’un évènement peut tout ou tard changer la donne et faire basculer notre vision de l’espoir. Serait-ce alors une question de positionnement ? D’angle de vue ?

Je finirai cette réflexion non aboutie sur ces mots « tant qu’on a de l’espoir, tout peut arriver ».


Camille Victoria B

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